Chers amis gourmets et amateurs de vins savoyards, laissez-moi vous conter une histoire qui marie les saveurs de nos montagnes à un plat emblématique de nos voisins franc-comtois. Imaginez un instant le parfum enivrant d’un poulet doré, baignant dans une sauce onctueuse aux notes fruitées de nos cépages locaux. Aujourd’hui, nous allons revisiter le célèbre poulet au vin jaune avec une touche savoyarde qui fera chanter vos papilles !
Le Roussette de Savoie, notre trésor blanc
Pour cette recette, j’ai choisi d’utiliser notre fierté locale : le Roussette de Savoie. Ce vin blanc, issu du cépage Altesse, est le fruit d’une longue tradition viticole. Je me souviens encore de mon grand-père me racontant comment ses ancêtres cultivaient ces vignes accrochées aux flancs de nos montagnes. Aujourd’hui, ce vin incarne toute la finesse et la fraîcheur de notre terroir alpin.
Notre terroir savoyard, un écrin pour l’Altesse
L’Altesse s’épanouit sur nos coteaux ensoleillés, bercée par les vents frais descendant des sommets. Nos sols argilo-calcaires lui confèrent une minéralité unique, tandis que les amplitudes thermiques importantes entre le jour et la nuit lui offrent une belle complexité aromatique. C’est comme si nos montagnes elles-mêmes insufflaient leur caractère à nos raisins.
Le Roussette de Savoie : un bouquet alpin dans votre verre
Au nez, notre Roussette de Savoie dévoile des arômes délicats de fleurs blanches, de poire et d’amande. En bouche, c’est une explosion de fraîcheur, avec des notes d’agrumes et une finale légèrement miellée. Sa structure équilibrée en fait un compagnon idéal pour notre poulet revisité.
Caractéristique | Description |
---|---|
Cépage | 100% Altesse |
Robe | Jaune pâle aux reflets verdâtres |
Nez | Fleurs blanches, poire, amande |
Bouche | Fraîche, agrumes, finale miellée |
Température de service | 10-12°C |
À table : le poulet au Roussette de Savoie
Voici ma version savoyarde du poulet au vin jaune. Commencez par faire dorer vos morceaux de poulet fermier dans un mélange de beurre et d’huile d’olive. Ajoutez des échalotes finement ciselées et des champignons de nos forêts. Déglacez généreusement avec notre Roussette de Savoie, laissez mijoter à feu doux. En fin de cuisson, liez la sauce avec de la crème fraîche épaisse de nos alpages. Le résultat ? Un plat qui marie la tradition franc-comtoise à la fraîcheur de nos vins !
Pour sublimer ce mariage, je vous recommande de servir ce plat avec des pommes de terre rôties aux herbes de montagne et pourquoi pas une poêlée de légumes de saison. N’oubliez pas de garder un verre de Roussette bien frais pour accompagner votre repas !
Conseils du chef savoyard
- Choisissez un poulet fermier de qualité, élevé en plein air si possible.
- N’hésitez pas à ajouter une pointe de Génépi dans la sauce pour une touche alpine unique.
- Servez le vin entre 10 et 12°C pour préserver sa fraîcheur et ses arômes.
- Pensez à notre sélection de vins blancs savoyards pour varier les plaisirs avec d’autres plats.
Cette recette revisitée est l’occasion parfaite de découvrir les caractéristiques uniques du cépage Jacquère, une autre pépite de notre vignoble. Et pour ceux qui souhaitent explorer davantage, je vous invite à consulter nos accords mets-vins traditionnels avec la Roussette de Savoie.
Mes amis, la cuisine savoyarde est un voyage des sens, une ascension vers les sommets du goût. Alors n’hésitez plus, enfilez votre tablier et partez à la découverte de ces saveurs alpines. Bon appétit et à votre santé !
FAQ
Peut-on utiliser un autre vin blanc de Savoie pour cette recette ?
Bien sûr ! Un Chignin ou un Crépy feront également merveille. L’important est de choisir un vin sec et fruité.
Comment conserver le Roussette de Savoie une fois la bouteille ouverte ?
Placez un bouchon hermétique et conservez la bouteille au réfrigérateur. Consommez-la idéalement dans les 3-4 jours.
Quels fromages savoyards peut-on servir en fin de repas avec ce vin ?
Le Roussette se marie à merveille avec un Reblochon, un Abondance ou une Tomme de Savoie.
Cette recette convient-elle pour un repas de fête ?
Absolument ! C’est un plat raffiné qui impressionnera vos convives tout en restant fidèle à nos traditions montagnardes.
Peut-on préparer ce plat à l’avance ?
Oui, il est même recommandé de le préparer la veille. Les saveurs se développeront encore mieux et vous n’aurez plus qu’à le réchauffer doucement avant de servir.